Chorus est mort, vive Chorus !

...Il y a les bonnes et mauvaises nouvelles de cette fin d'été...

La revue Chorus, spécialisée CHANSON, même si imparfaite, même si tant décriée, disparaît...dommage. Cela veut- il dire que les amateurs de chansons se raréfient ? Pas forcément, car l'existence de Chorus ressemble plutôt à un chemin de croix depuis sa naissance et il en est ainsi de nombreuses revues indépendantes. Les gens lisent autrement, internet joue un rôle...que la presse papier parfois ne tient plus. Peut-être aussi simplement que dans le fond les gens se soucient peu de savoir comment les artistes vivent leur rapport à la chanson, se soucient peu de l'impact du temps sur une chanson et vice versa, or il s'agissait là d'un des points forts de Chorus...il semble vraiment que la disparition de cette revue soit définitive...

Que faire ? Crier : Chorus est mort, vive Chorus !

Il nous reste l'excellente revue en ligne Le Doigt dans l' Oeil, ainsi que Lalalala.org, wifeo chansons...Et puis les artistes sont toujours là et leurs publics aussi...

A propos d'artiste, je m'étendrais la prochaine fois plus longuement sur l'album de Véronique Pestel, mais je déplore d'ores et déjà son prix trop élevé, 20 euros tout de même, ce genre de prix ne se pratique plus. Il faut profiter de l'occasion pour aller la voir en plateau chanson le 17 cotobre avec Agnès Bihl et Anne Sylvestre en région parisienne au Festival de Marne.

La vie va, Rag' - Festi'Val de Marne - Auditorium Dispan de
Floran - avec Anne Sylvestre et Agnès Bihl

Luc Melmont

Comments

[gerard]

Bien sûr c'est toujours très triste d'apprendre la disparition d'une revue, mais il existe une autre revue que vous ne citez pas, "Je Chante", à l'ambition sans doute moins grande que Chorus, mais à l'exigence qualitative constante. Le problème de Chorus n'était il pas de ne pas arriver à se situer ? Devait elle être la revue référence de la chanson d'auteur, de la chanson à texte, de l'héritage de Brassens Brel ou Barbara, et dans ce cas condamnée à une certaine confidentialité par la force de la mode mercantile du moment, ou bien devait elle tenter d'élargir son audience en débordant sur la variété grand public, risquant par là le désamour des fidèles du début. Ce fut mon cas, n'ayant pas du tout envie de trouver dans une revue de chanson d'auteur ce que je pouvais rencontre sur TF1 le samedi soir...
Il n'est que de voir l'évolution des couvertures de Chorus pour comprendre cette valse hésitation, pour en arriver là aujourd'hui. Triste oui, mais découvrez maintenant "Je Chante", qui, sans doute, risque d'être confrontée au même problème. Le contenu est remarquable, la forme en gros progrès, mais il faudrait une régularité de parution plus grande pour fidèliser un public qui n'attend que ça...