Les classiques en devenir de Gauvain Sers
Toujours, toujours insister que la Chanson n'est pas morte, non elle ne peut pas mourir. Insister sur le fait que les morts, malgré le respect légitime qu'ils imposent (les Ferré et autres Barbara, Brassens, Brel, voire même Leprest...) doivent laisser la place aux vivants. Que les chanteurs de maintenant peuvent être aussi intéressants que leurs 'ancêtres'. La chanson va mal, oui...et non...car il y a des centaines d'initiatives ici et là dans tout l'espace francophone chaque semaine. Des centaines de concerts ne serait-ce que du nord au sud de la France. Parfois le public vient, parfois pas : mais la dynamique est là. Le silence brutal des gros médias (qui est assourdissant sur d'autres sujets également) ne peut pas cacher, empêcher cela. Il ne faut pas écouter non plus les crétins qui prétendent que la chanson française serait datée, déconnectée du monde actuel, des problématiques contemporaines. La chanson 'Mon fils est parti au Djihad' de Gauvain Sers en est l'exemple le plus éclatant. Cette chanson n'a rien à envier aux 'anciens' classiques de la chanson francophone. Les dates de concerts de l'artiste se multiplient, en France, en Belgique, un album est prévu pour 2017 et ce sont là de bonnes nouvelles, car il le mérite. L'actualité de Gauvain Sers : c'est ici, un beau parcours à suivre...
Gauvain Sers - Mon fils est parti au djihad
Gauvain Sers | Hénin-Beaumont
L.M