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26 novembre 2008

Les Joyaux de la Chanson Française : Jean-Pierre Réginal

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Les Joyaux de la Chanson Française : Jean-Pierre Réginal


La rubrique Les Joyaux de la Chanson Française a pour but de mettre en valeur, sous un angle particulier, des artistes français ou francophones qui oeuvrent dans la chanson. Leur niveau de popularité, la marque de leur voiture ou leur chiffre de ventes d’albums ne nous intéresse évidemment pas.


Les mots de Jean-Pierre Réginal

    Une carrière de 30 ans, discrète et qui force le respect. Même si, de Télérama à Chorus, Jean-Pierre Réginal a bénéficié de critiques très (trop) élogieuses, il rejoint la cohorte de ces artistes peu ou pas médiatisés, un peu comme Georges Chelon.

    Notre artiste a bénéficié dans les années 60 d'un intérêt pour un certain type de chanson à texte, une époque où les chansonniers jouant de la guitare, instrument populaire, étaient en photo de face, devant une forêt, un jardin, une campagne, une grange : Jean-Pierre Réginal, Georges Chelon, Yves Duteil, Anne Sylvestre, l'insupportable Jacques Bertin et tant d'autres témoins d'une époque révolue. Lancés par une maison de disque, un petit succès, bénéficiant parfois même de solides arrangements (Ah François Rauber...), ces artistes ont fait leur trou, n'étant bon qu'à chanter, même s'il fallait végéter. Ainsi Jean-Pierre Réginal est là, avec des chansons. Au piano. A noter que les hommes qui chantent au piano ne sont pas légion dans notre pays.

    L'artiste possède un beau répertoire. C'est ce qu'on dit bêtement quand on ne sait pas quoi dire. Pour faire bien, on précise que c'est un travail d'artisan, avec des chanson ciselées. C'est de la Chanson d'Art et d'Essai, comme dirait Jean-Claude Barens le producteur de Véronique Pestel. Sans ironie, il y a belles chansons mais pas de quoi alimenter une ferveur autour de l'artiste. Peut-être parce qu'il n'y a pas d'univers. Nous parlons d'un homme qui chante. Un point, un trait. Et c'est déjà pas mal. L'univers Réginal n'est pas original, n'est pas transcendent, mais ce n'est pas forcément ce qu'on demande à un chanteur. Et il est questions d'amours, d'amours inaccomplis  : la délicieuse chanson tragi-comique Dubois et Dupuis, l'aigre-douce Madame Alice. Jean-Pierre Réginal possède un répertoire suffisamment important pour chanter à travers l'Europe, où il enchante les Danois, les Allemands...et les Français ? Nul n'est prophète en son pays...

Luc Melmont

Site officiel (actualité, concerts, discographie, boutique) : www.jpreginal.com


DIABLERIE

Texte et musique : Jean-Pierre Réginal
I/
Bien sûr la vie, je t’aime encor,
Et je fais, de ce fait des efforts.
Bien sûr, je n’ai pas l’appétit,
Que j’avais, quand j’etais tout petit.
Mais ce matin j’ai avalé,
Un croissant, deux croissants, trois cafés,
Et j’ai goûté la griserie,
De l’inconnue qui m’a souri…

Et j’ai goûté la griserie,
De l’inconnue qui m’a souri…



II/
Bien sûr la vie, je pense à celle,
Celle qui m’a laissé sans nouvelle.
C’est pas gentil, pour le facteur,
Qui n’est rien, sans le courrier du cœur.
Et je repense à ce regard,
Cette flamme, au hasard, dans un bar,
Qui m’a épinglé, ce matin,
Sorti du métropolitain…

Qui m’a épinglé, ce matin,
Sorti du métropolitain…

III/
Bien sûr la vie, je reprends courage,
C’est juré, je vais tourner la page.
On verra bien, au corps à corps,
Qui sera, de nous deux, le plus fort.
A voir ma gueule dans le miroir,
Je me dis qu’il n’est jamais trop tard,
Pour déclamer le mot, « je t’aime »,
Entre croissant et café crème…

Pour déclamer le mot, « je t’aime »,
Entre croissant et café crème…
 

IV/
Bien sûr la vie, j’avais l’air con,
De jouer les cocus au balcon.
De pleurnicher sur mes misères,
Naufragé au milieu du désert.
Mais quelle est donc cette fringale,
Cette envie quasiment cannibale,
Ce feu brûlant, qui seul peut faire,
Sortir Satan de sa tanière…

Ce feu brûlant, qui seul peut faire,
Sortir Satan de sa tanière…


V/       
Bien sûr la vie, j’préfère le style,
On roucoule, baba cool, bien tranquille.
Bien sûr, j’préfère me faire la belle,
Me lover sur une île, avec elle.
Mais L’Paradis, sur planisphère,
Si t’as pas un radis, c’est l’enfer.
Heureusement, côté printemps,
J’connais un  bistrot épatant,
Où s’est tapie la diablerie,
De l’inconnue qui m’a souri…

Où s’est tapie la diablerie,
De l’inconnue qui m’a souri…


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